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 enchaînement des texte du mardi

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AuteurMessage
nelly
La vieille



Nombre de messages : 21
Date d'inscription : 28/11/2005

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MessageSujet: enchaînement des texte du mardi   enchaînement des texte du mardi EmptyJeu 9 Mar - 1:03

Journée du mardi


Madame M
Je me suis fait tuer à cinq heure dix huit. Je n'ai pas crié, heureusement j'aurais pu réveiller Maxime. Je suis allé à la fenêtre et je me suis demandée pourquoi ma soeur qui était dans le rêve et avait assisté a la poursuite ne m'avait pas défendue. Ca doit être le fait de la voir à noel qui m'angoisse.

La vieille
Je me réveille en sursaut la sueur au front. J'ai rêvé que j'étais mercredi après-midi et que j'emmenais mon petit fils dans un parc d'attraction ou une foire foraine tout cela pour lui faire plaisir et que me retrouvais prise au piège de tous les divertissements proposés. Quel horreur! C'est mon premier cauchemar de la semaine et je m'en souviendrais jusqu'à Noël Je me vois encore subir les montagnes russes, taper sur le squelette de la maison hantée et lui partir en courant, me voir être abordée sans arrêt par des créatures étranges avec de grandes oreilles m'obligeant à acheter des choses à manger aux couleurs pas naturelles ou même pire : être pris en photo avec elles et en plus oser me les vendre. J'ai même rêvée que j'étais enfermée dans une grande roue qui tourne presque sans s'arrêter pendant une demi-heure...
Je crois être lucide... Je me souviens d'y être allé il y a deux ans avec le club du troisième âge et... en fait de personnes du troisième âge il y avait juste quelques retraités plutôt jeunes, c'est à dire qu'une génération devait nous séparer. Et moi j'étais toute seule avec mon amie Janine à être partis là bas, et, on s'est assis sur la terrasse d'un café après avoir réellement fait fuir le squelette de la maison hantée et avons tranquillement regardés les autres qui retournaient en enfance pendant une journée.
Et nous nous sommes dits que nous ne retournerions jamais dans cet endroit, d'abords quant j'étais plus jeune ça n'existait pas, le monde était plus sage et raisonné...

Vite, il est 7 h! Je ne me suis pas levé mais heureusement les ménattes dorment encore pour que je les réveillent en sursauts comme ça je vengerais sur eux mon cauchemar! Je met la musique très fort pour ne pas qu'ils se rendorment. Ce matin je met de la musique moderne que ma fille m'a donné ; les Beatles. (je ne sais pas dans quelle langue ils parlent mais je ne comprends pas grand chose).


Sacha
7h00 . Le réveil sonne .
Où suis-je ?
Je ne me souvient pas être rentré !
Tout est un peu flou ... mais une chose est sur aujourd'hui je démissionne !
Hors de question que je continu !
J'écris ma lettre de démission.
8h00 , je pars .
Louise dors encore ...



La vieille
Après le déjeuner je part en expédition ménage au 1er étage. (il m'arrive de l'oublier de temps en temps mais c'est rare...) C'est vrai que plus je monte les étages et plus ça me demande de l'effort, mais j'ai remarqué que lorsque l'on commence à prendre de l'âge, si l'on arrive même plus à faire une tâche simple comme le ménage, les personnes vont penser que pour le mental c'est la même chose... En plus cela me permet de croiser les voisins. J'emporte avec moi les restes d'hier : quelques guirlandes qui n'ont pas trouvé de place pour la décoration d'hier et qui sont encore plus d'un autre temps que les autres : Je les accroches sur la rambarde de l'escalier et en met plusieurs autour des portes d'entrées. Etre une personne âge et en plus une ancienne concierge me donne des devoirs et un sens créatif particulier... C'est à ce moment que le nouveau voisin me croise, c'est vrai qu'il est mignon mais il a un air particulier que je ne saurais décrire, je n'aime pas non plus le regard qu'il pose sur moi en descendant : j'ai l'impression d'être une pièce de musée.



Sacha
Je croise la vieille...décidément elle a vraiment l'air d'une teigne ! elle me regarde bizarrement ...
Je ne ressemble pourtant pas à un animal de cirque !
De toute façon , elle peut bien penser ce qu'elle veut , je m'en fou !
En partant , je laisse la porte d'entrer ouverte ...
Les vieux ça aiment pas bien le froid !

Arrivé à mon future ex-boulot !
Je suis bien content d'avoir pris ma décision ...
Je ne verrais enfin plus ces têtes de noeuds ! me voilà libre!


Maxime
Quand je me lève, je vois que maman est en train de prendre le café avec une de nos voisines, et comme je suis pas très bien réveillé, et que j'ai envie de voir personne, je reste dans ma chambre, et je lis une BD. Un peu avant midi, quelqu'un sonne à la porte? Ca doit être la fameuse collègue sympa de maman qui va venir me garder de temps en temps. J'ai bien précisé à maman que je pouvais très bien rester tout seul, et qu'elle devait pas s'en faire pour moi, mais curieusement, elle a pas voulu... Enfin bref, j'espère que cette Isa est vraiment cool, parce qu'en plus aujourd'hui je suis de très mauvais poil. Cette nuit, j'ai rêvé que Julie, ma petite copine, sortait avec un autre garçon, plus âgé que moi; et qu'elle se moquait de moi parce que j'étais arrivé dernier pour les championnats du monde de rallye. C'était horrible, j'ai détesté ce rêve, et j'espère que je le referais plus jamais! Maman manger avec moi et part au travail. Il me reste alors environ une heure de tranquillité avant qu'Isa arrive; et plus le temps passe, et plus j'appréhende le moment où elle arrivera...
C'est vrai qu'elle a l'air gentil, mais elle a aussi l'air sacrément nunuche!! Maman devrait avoir honte de me faire ça, m'abandonner à mon triste sort, comme ça, sans le moindre remords...
Et du coup, pendant tout l'après-midi, je prends un malin plaisir à être détestable, voir odieux, et à enchaîner toutes les bêtises qui me passent par la tête; et croyez-moi, j'ai rarement été aussi inventif!. Et le pire, c'est que la super nounou ose rien dire. Alors, forcément, j'en rajoute. Je sais que c'est pas sympa, mais bon, c'est quand même pas ma faute si elle est bête? Mais je suis content quand maman rentre. Je crois bien d'ailleurs que c'est la première fois depuis longtemps qu'elle m'a autant manqué! Isa reste manger avec nous, et moi, je deviens le garçon le plus sage de la terre, pour bien la faire enrager.


Madame M
Lan la voisine est venu prendre un café vers dix heure. J'avais la tête ailleurs, elle a dû le sentir car elle n'est pas restée longtemps.
Isa garde Max cet après-midi. Il boude, il n'aime pas Isa. Elle finit de travailler à quatorze heure trente. J'arrive au boulot et je la croise.
Elle me dit que ce midi un gars est venu et a acheté tous les magazines pornos de la station. Pauvre Isa, il lui arrive toujours des trucs pareils.
Je suis sure qu'elle a rougi quand elle l'a encaissé.
Le jeune qui bosse avec moi est nouveau je ne l'ai jamais vu. Il me dit qu'il est étudiant. Je n'ai pas envie de parler. Je fume des cigarettes pour passer le temps. C'est interdit mais je le fais quand il n'y a personne.

Louise
Je me réveille doucement. Ma tête est lourde, mes membres douloureux. J'ai tellement prodé hier... Ne pas s'attendre à autre chose. Sacha est déjà partit au travail. Je ne l'ai pas entendu. Je crois que son taf ne lui a jamais réellement plus. Ce qu'il aime, ce qui le fait tenir, c'est la scène. La relation qui se crée avec le public. Ce monde de l'entre-deux...
Il faut que je parte. Je bosse en service à 11 heures.
Sur le palier du deuxième je croise un homme. Il semble calme, respectueux. Il vit avec son compagnon. Peut-être est pour cela qu'il ne me regarde ni d'un air curieux, ni effaré. Ma vie et celle de Sacha doivent lui paraître banales. Contrairement à la vieille...

Lan
Hier soir , j'ai regardé deux films , je me suis couchée très tard .C'est le matin , quand j'ouvre mes yeux , dèja 11:30. J'ai très faim . J'ouvre le frigo , il y a une moitié de bouteille de jus d'orange, rien d'autre . Je verse un verre de jus et pense qu'il faut aller au supermarché. Je déteste aller au supermarché , parce que je n'ai pas de voiture , chaque fois pour faire des course , il faut 20 minutes à pied . Pour y aller c'est plus simple , juste avec des sac vides ; pour revenir c'est très dur. Souvent je porte les sacs très lourds qui comportent toutes les nourriture pour une semaine . Je me sens que comme une fourmi , je porte des choses qui sont plus lourdes que moi.


Napoléon le chat
C’est bien la vie de chat.
Je passe la grosse majorité de la journée à dormir, partisan du moindre effort…
Sacha m’a donné des croquettes avant de partir ce matin…je les ai à peine touchées. Marre des croquettes. Puis vers midi, la faim reprenant le dessus, j’ai fini par en manger, avant de retourner dormir sur le lit de Sacha.


La vieille
Après ce remue ménage une nouvelle tâche m'attends : quelques achats au centre ville pour l'alimentation et les produits de première nécessitée, avec en plus un approvisionnement en laine rouge et banche pour cet après-midi.
Le repas est vite préparé et monotone avec la télévision comme compagnie, je pense à ce que vais faire tous de suite après.



Tueur
Un signe de tête. Il est 13h30. La voisine dans l’escalier. Je vais acheter des spaghettis, je n’en ai plus. Longs. Fins. Dangereux. Je croise son regard. Une pensée. Un souvenir. Je retourne dans mon enfance.

Elle a un manteau rouge. Un cartable comme celui du docteur. La première fois que je l’ai vue, sur le quai de la gare, elle attendait comme moi le train qui l’emmènera à destination. Il est 6h35. Son nez témoigne de la température. Rougi. Froid. Une grande dame, les cheveux mi-longs, blonds. C’est étrange. Je me surprends à penser que je voudrais être elle. Enfin… comme elle. Avec elle. Souriante. Belle. Son long manteau rouge qui souligne ses yeux clairs. Son teint pâle.
Elle présente un abonnement au contrôleur. Elle doit souvent faire le trajet.
Lundi soir. Elle est assise sur un siège à quelques places du mien. Elle est professeur, de français me semble-t-il. La copie qu’elle corrige doit être une dictée. Je lis sur ses lèvres « 32 fautes ». Elle tape sur une calculatrice. Note au crayon à papier sur le haut de la feuille quatre sur vingt. J’imagine l’élève recevant la copie. Ça doit faire moins mal quand c’est elle qui te rend le devoir. Je me plonge dans un livre et n’en ressort qu'arrive à destination.
Je l’avais oublié jusqu’à aujourd’hui. J’ai 13 ans. Magnifique ! Je grimpe dans le premier wagon, tout le monde fume. Je fuis. Le suivant est rempli d’air « pur », mais… complet. Au troisième, je trouve une place. Et là. Je revois le manteau rouge. Les cheveux blonds. Elle sort son téléphone portable. Appelle une amie. J’ouvre un bouquin. Je me suis assis pas très loin d’elle pour pouvoir la regarder. Mon livre. Une histoire que je ne pourrais pas raconter. Je lis, mais n’en suit pas le fil. Je me rappelle simplement qu’on est en 2040 et que le narrateur à quelque chose comme 117 ans.
J’ai toujours envie de lui ressembler. De l’aimer. Cette femme à l’air si heureux. Elle porte des bijoux en or. Métal dont la couleur convient aux peaux claires. Elle me regarde. J’abandonne la lecture. Commence à écrire. Serait-elle donc un peu curieuse ?
Le contrôleur passe. M’interromps. Elle téléphone encore. Tombe sur un répondeur. Elle parle d’une soirée, jeudi. Elle paraît si gaie. Un merveilleux sourire…
J’apprends son nom. Marie.
Les gares défilent, les annonces rythment le parcours, comme autant d’indication sur le temps qui reste avant la destination. Elle s’occupe. Mange une pomme. Boit de l’eau.
Et si c’était la dernière fois que je la voyais ? Je me prépare à l’éventualité. Je veux fixer sa silhouette. Son visage, dans ma mémoire. Elle sourit encore regardant le terne paysage. Les villages. Les voies. Il a neigé.
Une gare avant celle de mon arrivée. Elle se tourne de mon côté. Son visage est beau. Elle sourit encore. C’est étrange, c’est la première fois que je ressens ce désir, vouloir à tout prix ressembler à quelqu’un.
Je fais une pause. Je regarde à travers la vitre. Je réfléchis. Marie s’est calée contre le siège. Soupire puis rêve.
Annonce du contrôleur. On est arrivé. Elle se lève. Enroule à son cou une écharpe multicolore. Pointe supplémentaire de gaieté à son pull rouge et à son pantalon noir. Elle récupère son manteau jeté en boule sur le siège d’en face. Reste debout. Attend « l’arrêt définitif du train ». Comme le répète inlassablement le haut-parleur. Je me suis levé. Habillé. J’ai attendu debout. Nous étions proches à nous toucher. Elle, impatiente de descendre, restait droite. Immobile. Le train s’est arrêté. On est sortis. Je la cherche du regard.

Ce regard. La voisine. Et si c’était elle ? Aurais-je tué si j’avais été quelqu’un d’autre ? Comme elle. Je me fou dans mon fauteuil. Une cigarette fumante à la main. Le regard de cette femme en face de moi.
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