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 mardi avec les @ du desordre

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barbara
Louise



Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 28/11/2005

mardi avec les @ du desordre Empty
MessageSujet: mardi avec les @ du desordre   mardi avec les @ du desordre EmptyJeu 27 Avr - 19:39

Mardi

@5 Madame M
Je me suis fait tuer à cinq heures dix huit. Je n'ai pas crié, heureusement j'aurais pu réveiller Maxime. Je suis allée à la fenêtre et je me suis demandée pourquoi ma soeur qui était dans le rêve et avait assisté à la poursuite ne m'avait pas défendue. Ca doit être le fait de la voir à Noël qui m'angoisse.

La vieille
Je me réveille en sursaut la sueur au front. J'ai rêvé que j'étais mercredi après-midi et que j'emmenais mon petit fils dans un parc d'attraction ou une foire foraine tout cela pour lui faire plaisir et que me retrouvais prise au piège de tous les divertissements proposés. Quelle horreur! C'est mon premier cauchemar de la semaine et je m'en souviendrais jusqu'à Noël. Je me vois encore subir les montagnes russes, taper sur le squelette de la maison hantée et lui partir en courant, me voir être abordée sans arrêt par des créatures étranges avec de grandes oreilles m'obligeant à acheter des choses à manger aux couleurs pas naturelles ou même pire: être prise en photo avec elles et en plus oser me les vendre. J'ai même rêvée que j'étais enfermée dans une grande roue qui tourne presque sans s'arrêter pendant une demi-heure...
Je crois être lucide... Je me souviens d'y être allé il y a deux ans avec le club du troisième âge et... En fait, des personnes du troisième âge il y avait juste quelques retraités plutôt jeunes, c'est à dire qu'une génération devait nous séparer. Et moi j'étais toute seule avec mon amie Janine à être partis là bas, et on s'est assises sur la terrasse d'un café après avoir réellement fait fuir le squelette de la maison hantée et avons tranquillement regardés les autres qui retournaient en enfance pendant une journée.
Et nous nous sommes dits que nous ne retournerions jamais dans cet endroit, d'abords quant j'étais plus jeune ça n'existait pas, le monde était plus sage et raisonné...

@4 Vite, il est 7 h! Je ne me suis pas levée mais heureusement les mainates dorment encore pour que je les réveille en sursauts comme ça je vengerais sur eux mon cauchemar! Je met la musique très fort pour ne pas qu'ils se rendorment. Ce matin je mets de la musique moderne que ma fille m'a donné; les Beatles. (Je ne sais pas dans quelle langue ils parlent mais je ne comprends pas grand chose).

Sacha
7h00. Le réveil sonne.
Où suis-je ?
Je ne me souviens pas être rentré!
Tout est un peu flou... Mais une chose est sûr aujourd'hui je démissionne!
Hors de question que je continu !
J'écris ma lettre de démission.
8h00, je pars.
Louise dors encore...

La vieille
Après le déjeuner je pars en expédition: ménage au 1er étage. (Il m'arrive de l'oublier de temps en temps mais c'est rare...). C'est vrai que plus je monte les étages et plus ça me demande de l'effort, mais j'ai remarqué que lorsque l'on commence à prendre de l'âge, si l'on arrive même plus à faire une tâche simple comme le ménage, les personnes vont penser que pour le mental c'est la même chose... En plus cela me permet de croiser les voisins. J'emporte avec moi les restes d'hier: quelques guirlandes qui n'ont pas trouvé de place pour la décoration d'hier et qui sont encore plus d'un autre temps que les autres: Je les accroches sur la rambarde de l'escalier et en met plusieurs autour des portes d'entrées. Etre une personne âgé et en plus une ancienne concierge me donne des devoirs et un sens créatif particulier... C'est à ce moment que le nouveau voisin me croise, c'est vrai qu'il est mignon mais il a un air particulier que je ne saurais décrire, je n'aime pas non plus le regard qu'il pose sur moi en descendant: j'ai l'impression d'être une pièce de musée.

@5 Sacha
Je croise la vieille... Décidément elle a vraiment l'air d'une teigne! Elle me regarde bizarrement...
Je ne ressemble pourtant pas à un animal de cirque!
De toute façon, elle peut bien penser ce qu'elle veut, je m'en fou!
En partant, je laisse la porte d'entrée ouverte...
Les vieux ça aiment pas bien le froid!

Arrivé à mon futur ex-boulot!
Je suis bien content d'avoir pris ma décision...
Je ne verrais enfin plus ces têtes de noeuds! Me voilà libre!

@4 Maxime
Quand je me lève, je vois que maman est en train de prendre le café avec une de nos voisines, et comme je suis pas très bien réveillé, et que j'ai envie de voir personne, je reste dans ma chambre, et je lis une BD. Un peu avant midi, quelqu'un sonne à la porte? Ca doit être la fameuse collègue sympa de maman qui va venir me garder de temps en temps. J'ai bien précisé à maman que je pouvais très bien rester tout seul, et qu'elle devait pas s'en faire pour moi, mais curieusement, elle a pas voulu... Enfin bref, j'espère que cette Isa est vraiment cool, parce qu'en plus aujourd'hui je suis de très mauvais poil. Cette nuit, j'ai rêvé que Julie, ma petite copine, sortait avec un autre garçon, plus âgé que moi; et qu'elle se moquait de moi parce que j'étais arrivé dernier pour les championnats du monde de rallye. C'était horrible, j'ai détesté ce rêve, et j'espère que je le referais plus jamais! Maman mange avec moi et part au travail. Il me reste alors environ une heure de tranquillité avant qu'Isa arrive; et plus le temps passe, et plus j'appréhende le moment où elle arrivera...
C'est vrai qu'elle a l'air gentil, mais elle a aussi l'air sacrément nunuche!! Maman devrait avoir honte de me faire ça, m'abandonner à mon triste sort, comme ça, sans le moindre remords...
Et du coup, pendant tout l'après-midi, je prends un malin plaisir à être détestable, voir odieux, et à enchaîner toutes les bêtises qui me passent par la tête; et croyez-moi, j'ai rarement été aussi inventif! Et le pire, c'est que la super nounou ose rien dire. Alors, forcément, j'en rajoute. Je sais que c'est pas sympa, mais bon, c'est quand même pas ma faute si elle est bête? Mais je suis content quand maman rentre. Je crois bien d'ailleurs que c'est la première fois depuis longtemps qu'elle m'a autant manqué! Isa reste manger avec nous, et moi, je deviens le garçon le plus sage de la terre, pour bien la faire enrager.

@3 Madame M
Lan la voisine est venu prendre un café vers dix heure. J'avais la tête ailleurs, elle a dû le sentir car elle n'est pas restée longtemps.
Isa garde Max cet après-midi. Il boude, il n'aime pas Isa. Elle finit de travailler à quatorze heure trente. J'arrive au boulot et je la croise.
Elle me dit que ce midi un gars est venu et a acheté tous les magazines pornos de la station. Pauvre Isa, il lui arrive toujours des trucs pareils.
Je suis sure qu'elle a rougi quand elle l'a encaissé.
Le jeune qui bosse avec moi est nouveau je ne l'ai jamais vu. Il me dit qu'il est étudiant. Je n'ai pas envie de parler. Je fume des cigarettes pour passer le temps. C'est interdit mais je le fais quand il n'y a personne.

Louise
Je me réveille doucement. Ma tête est lourde, mes membres douloureux. J'ai tellement prodé hier... Ne pas s'attendre à autre chose. Sacha est déjà partit au travail. Je ne l'ai pas entendu. Je crois que son taf ne lui a jamais réellement plus. Ce qu'il aime, ce qui le fait tenir, c'est la scène. La relation qui se crée avec le public. Ce monde de l'entre-deux...
Il faut que je parte. Je bosse en service à 11 heures.
Sur le palier du deuxième je croise un homme. Il semble calme, respectueux. Il vit avec son compagnon. Peut-être est-ce pour cela qu'il ne me regarde ni d'un air curieux, ni effaré. Ma vie et celle de Sacha doivent lui paraître banales. Contrairement à la vieille...

Lan
Hier soir, j'ai regardé deux films, je me suis couchée très tard. C'est le matin, quand j'ouvre mes yeux, déjà 11:30. J'ai très faim. J'ouvre le frigo, il y a une moitié de bouteille de jus d'orange, rien d’autre. Je verse un verre de jus et pense qu'il faut aller au supermarché. Je déteste aller au supermarché, parce que je n'ai pas de voiture, chaque fois pour faire des courses, il faut 20 minutes à pied. Pour y aller c'est plus simple, juste avec des sacs vides; pour revenir c'est très dur. Souvent je porte les sacs très lourds qui comportent toutes les nourritures pour une semaine. Je me sens que comme une fourmi, je porte des choses qui sont plus lourdes que moi.

@4 Napoléon
C’est bien la vie de chat.
Je passe la grosse majorité de la journée à dormir, partisan du moindre effort…
Sacha m’a donné des croquettes avant de partir ce matin… Je les ai à peine touchées. Marre des croquettes. Puis vers midi, la faim reprenant le dessus, j’ai fini par en manger, avant de retourner dormir sur le lit de Sacha.

La vieille
Après ce remue ménage une nouvelle tâche m'attends: quelques achats au centre ville pour l'alimentation et les produits de première nécessitée, avec en plus un approvisionnement en laine rouge et banche pour cet après-midi.
Le repas est vite préparé et monotone avec la télévision comme compagnie, je pense à ce que vais faire tout de suite après.

@3 Tueur
Un signe de tête. Il est 13h30. La voisine dans l’escalier. Je vais acheter des spaghettis, je n’en ai plus. Longs. Fins. Dangereux. Je croise son regard. Une pensée. Un souvenir. Je retourne dans mon enfance.

Elle a un manteau rouge. Un cartable comme celui du docteur. La première fois que je l’ai vue, sur le quai de la gare, elle attendait comme moi le train qui l’emmènera à destination. Il est 6h35. Son nez témoigne de la température. Rougi. Froid. Une grande dame, les cheveux mi-longs, blonds. C’est étrange. Je me surprends à penser que je voudrais être elle. Enfin… comme elle. Avec elle. Souriante. Belle. Son long manteau rouge qui souligne ses yeux clairs. Son teint pâle.
Elle présente un abonnement au contrôleur. Elle doit souvent faire le trajet.
Lundi soir. Elle est assise sur un siège à quelques places du mien. Elle est professeur, de français me semble-t-il. La copie qu’elle corrige doit être une dictée. Je lis sur ses lèvres « 32 fautes ». Elle tape sur une calculatrice. Note au crayon à papier sur le haut de la feuille quatre sur vingt. J’imagine l’élève recevant la copie. Ça doit faire moins mal quand c’est elle qui te rend le devoir. Je me plonge dans un livre et n’en ressort qu'arrivé à destination.
Je l’avais oublié jusqu’à aujourd’hui. J’ai 13 ans. Magnifique! Je grimpe dans le premier wagon, tout le monde fume. Je fuis. Le suivant est rempli d’air «pur», mais… complet. Au troisième, je trouve une place. Et là. Je revois le manteau rouge. Les cheveux blonds. Elle sort son téléphone portable. Appelle une amie. J’ouvre un bouquin. Je me suis assis pas très loin d’elle pour pouvoir la regarder. Mon livre. Une histoire que je ne pourrais pas raconter. Je lis, mais n’en suit pas le fil. Je me rappelle simplement qu’on est en 2040 et que le narrateur à quelque chose comme 117 ans.
J’ai toujours envie de lui ressembler. De l’aimer. Cette femme à l’air si heureux. Elle porte des bijoux en or. Métal dont la couleur convient aux peaux claires. Elle me regarde. J’abandonne la lecture. Commence à écrire. Serait-elle donc un peu curieuse?
Le contrôleur passe. M’interromps. Elle téléphone encore. Tombe sur un répondeur. Elle parle d’une soirée, jeudi. Elle paraît si gaie. Un merveilleux sourire…
J’apprends son nom. Marie.
@2 Les gares défilent, les annonces rythment le parcours, comme autant d’indication sur le temps qui reste avant la destination. Elle s’occupe. Mange une pomme. Boit de l’eau.
Et si c’était la dernière fois que je la voyais? Je me prépare à l’éventualité. Je veux fixer sa silhouette. Son visage, dans ma mémoire. Elle sourit encore regardant le terne paysage. Les villages. Les voies. Il a neigé.
Une gare avant celle de mon arrivée. Elle se tourne de mon côté. Son visage est beau. Elle sourit encore. C’est étrange, c’est la première fois que je ressens ce désir, vouloir à tout prix ressembler à quelqu’un.
Je fais une pause. Je regarde à travers la vitre. Je réfléchis. Marie s’est calée contre le siège. Soupire puis rêve.
Annonce du contrôleur. On est arrivé. Elle se lève. Enroule à son cou une écharpe multicolore. Pointe supplémentaire de gaieté à son pull rouge et à son pantalon noir. Elle récupère son manteau jeté en boule sur le siège d’en face. Reste debout. Attend « l’arrêt définitif du train ». Comme le répète inlassablement le haut-parleur. Je me suis levé. Habillé. J’ai attendu debout. Nous étions proches à nous toucher. Elle, impatiente de descendre, restait droite. Immobile. Le train s’est arrêté. On est sortis. Je la cherche du regard.

Ce regard. La voisine. Et si c’était elle? Aurais-je tué si j’avais été quelqu’un d’autre? Comme elle. Je me fou dans mon fauteuil. Une cigarette fumante à la main. Le regard de cette femme en face de moi.
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barbara
Louise



Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 28/11/2005

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MessageSujet: suite mardi   mardi avec les @ du desordre EmptyJeu 27 Avr - 19:39

@3 Maxime
Après manger, on fait une partie de UNO, tous les trois. C'est cool, je suis sûr de gagner, je connais tous les trucs infaillibles, et d'ailleurs, d'habitude, je gagne tout le temps quand je joue avec maman.
J'arrive pas à croire que ce soit Isa qui ait gagné! Elle a vraiment décidé de me pourrir ma journée celle-là! C'est pas possible, comment ça a pu arriver? Elle est idiote, et elle m'a battu! C'est trop injuste, y a vraiment pas de justice... Puisque c'est ça, je cours dans ma chambre, sans rien dire à personne, parce que je digère pas cette humiliation. Et je me réfugie dans le monde fantastique d'Harry Potter.

@2 La vieille
Je pense surtout à ce je vais savoir sur mon défunt mari grâce aux cartes.
Les méthodes de bases pour apprendre à tirer les cartes je les ai appris grâce à femme actuelle, ensuite j'ai acheté un bouquin spécialisé pour approfondir.
J'utilise une boite de tarot spécial pour lire l'avenir et un jeux de cartes ordinaire. Je vais dans une petite pièce que j'ai aménagé depuis la mort de mon mari: c'est l'ancien bureau possédant une grande fenêtre qui donne sur le cimetière où il repose(enfin on voit juste quelques croix qui dépassent d'un mur alors qu'une petite église prends une partie du paysage). Cette pièce est tout à fait appropriée, elle est recouverte de photos en tous genres de mon mari et il y a tous les objets auxquels il tenait, ou qui selon moi lui était caractéristique, cette pièce était la sienne et quant je rentre ici je suis dans son univers et cela me plonge dans la nostalgie, je n'y vais donc que pour tirer les cartes... Si je vis le présent avec les références du passé c'est que j'aimerais à chaque instant y retourner...
Juste après le repas j'ai écrit quelques lignes pour mon mari, je vais lui demander par les cartes ce que lui veut me dire, sur le livre des cartes l'explication de la suite se résume en trois mot"sapin, neige, présence". J'en conclut qu'il aurait bien aimé que l'on prépare Noël ensemble. Je lui réponds que moi aussi. Je pose aussi plein d'autres questions mais qui concerne là le présent voir même l'avenir.
Depuis lundi dernier, il se passe des choses étranges, lorsque je pose la question pour demander comment vont aller mes relations avec les autres, l'explication du livre de ma suite de carte dis qu'il s'est passé quelque chose de grave dans mon entourage. Janine ou Mireille ont peut être un problème de santé? Elles ne me l’auraient pas caché pourtant... Je demande aux cartes d'où vient le problème elles me disent que c'est la proximité... Je n'y comprends rien et sort de la pièce et laisse les cartes...

Lan
Je descends en courant, parce que je vais aller faire du sport. Quand j'ouvre la porte d'immeuble, le chat s'enfuit rapidement à l’intérieur. Il fait froids dehors, il n'y a pas beaucoup de gens dans la rue. Devant l'église il y a un mendiant et son chien; au bord de la rivière les maisons ressemblent beaucoup à des pains, derrière la fenêtre je vois le chat qui se pelotonne là; les arbres sont tous endormis. Je marche en écoutant le bruit qui vient sous mes pieds, quel silence !
Quand j'arrive au supermarché, j'ai un peu transpiré. Quelqu'un me touche, je me tourne «Ah, c’est toi...»
C'est Shu, lui aussi, il est tout seul.
«Ça va?»
«Oui, bien...»
Je vois que les choses sont bien rangé dans son chariot comme dans son tiroir.
«Tu vas faire quoi demain?» Il me demande.
«Rien de spécial,
On va manger ensemble, ok?»
« Oui, pourquoi pas. Mais qu'est -ce qu'on va faire?
Il y a deux choix; des raviolis ou un fondu? Tu préfères quoi?»
Bien sûr raviolis, ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé.
«Ok; on va faire des raviolis, et maintenant on doit faire des courses pour demain...»

@3 La vieille
Je vais dans le salon dans lequel se trouve un grand placard remplit de magazine. Je prends le dernier tricot magazine avec d'autres numéros de Noël. Je prends les pelotes de laines achetées le matin, à 15h30 il y a échange de savoir au club du 3ème âge et je vais montrer que je sais faire du tricot. Je garde les magazines enfouis dans mon sac et je les sortirais en cachette si j'ai un trou de mémoire. Je vais apprendre aux autres à faire de belles chaussettes de Noël en laine.
Là bas je me rends compte que les autres font aussi des choses intéressantes mais je réussis quant même à faire des adeptes de la chaussette de Noël bien qu'avoir été un moment emportée et déroutée par la conception de napperons rouges et blancs en crochets. J'en ferais plusieurs pour offrir à Noël.
Je mange mon repas du soir solitaire avec un napperon à coté et je m'endors des napperons plein la tête...

Madame M.
Je rentre à la maison, Max et Isa ont décoré le sapin. On fait une partie de UNO, c'est Isa qui gagne alors Max fait encore plus la tête. On parle encore un peu puis Isa s'en va. Je suis crevée et stressée, je sens que je ne vais pas arriver à m'endormir. Je prends un somnifère.

@2 Sacha
Je pars me balader en ville...
Je croise un petit zonard...
On se boit une bière...
...Puis deux...
...une autre...
...d'autres arrivent...
...une autre...
et ça continu...
19h00! Je suis raide!
Je laisse mes compagnons de galères... récupère ma bagnole...
J'ai du mal à conduire!
Je baigne dans le flou...
ET MERDE!
Nos amis de toujours sont au carrefour! Et, évidemment vu ma tête, c'est pour ma pomme!
PAPIER- ALCOTEST...
POSITIF!!! Et oui! Je suis bourré!!!
INSULTES. Je rebelle...
Boire ou choisir, il faut bien rentrer chez soi!
Et bien sur je fini au poste, dans leur petite cage dont ils sont si fiers!
J'imaginais la liberté autrement!!!
Ca faisait longtemps! Ca me fait marrer!
Rire jaune!
«Les choses sont bien faites, on met des uniformes aux cons pour pouvoir les reconnaître!»
Réflexions sur l'état policé!
Résultat: coups- insultes- cellule.
Entre temps, fouille...
Je n'aurais pas du rebeller!
Ils trouvent quelques substances illicites...
J'hurle.
Je tambourine tout ce qui peut l'être...
Rien à faire...
Je sais que j'en ai pour un certain temps...
Je me calme et fini par sombrer!

@4 Louise
Il est minuit. L'impression d'être un monstre. Un monstre dans tout ce qu'il y a de plus humain... La peur au fond des yeux, remonte jusqu'à la gorge. J’attends. Rongée par le froid. Ma mini- jupe ondule dans le vent. Je ressers mon long manteau, frissonne.
S’attend qu'ils soulèvent ce tas de couvertures. Sales, tachées, rapiécées. Tas informe. Immobile. Depuis bien trop longtemps. Déjà trop immobile avant ma dernière passe...
j'attends de savoir quel visage se cache derrière. Le teint sera rouge, les lèvres violettes. Je ne suis qu'un monstre et j'ai peur. Peur de reconnaître cet homme... Je voudrai dire aux badauds de déguerpir. Ma voix s'étrangle. J'ai honte. Je me tais.
Tellement honte de ce soulagement qui m'envahit, de cet chaleur qui s'empare de moi. Son visage ne me dit rien. Vieux, fissuré, ravagé par l'alcool. Trop vieux. Je ne le connais pas. Ce n'est pas lui. Ils l'emportent...
Derniers zonards et putes dispersés par les condés. Tout est finit. Le spectacle, sa vie... Fin du taf pour ce soir. Je n'en peux plus.
@2 Je veux me défoncer. Je veux chasser à jamais cette mort qui me poursuit, qui m'effleure, passe à mes côtés puis disparaît. Je veux inverser les rôles, jouer avec elle. Je rentre. Bô,Tos et Jo m'accompagnent. J'aimerai me blottir dans les bras de Sacha, qu'il me rassure... Il n'est pas là. La tristesse pointe. Bô branche le juke-box, en plein trip. Il marmonne. Je tourne, tourne, tourne les yeux levés au ciel. Les couleurs se mélangent. Tos et Jo préparent la came. Ma tête me tourne aussi. Comme ce matin. C'est agréable cette fois.
Le son nous unis. Nous ne formons qu'une seule entité, évoluant sur le même rythme. Napoléon et Joséphine semblent aussi participer, mouvements circulaires...

Napoléon
Le soir ma sieste est dérangée par la musique forte et le bruit: des amis de Louise sont là, ils font la fête, fument, boivent…
Je me lève, sors de la chambre avec hésitation, et me faufile vers l’entrée de l’appartement. La porte a été mal fermée, j’en profite pour sortir.
Je descends tout en bas, avec précaution en arrivant au rez-de-chaussée, des fois que la vieille sorcière soit encore là avec ses balais.
Le hall est désert, et là encore la porte est ouverte… le jardin enfin!!!
Je sors, l’odorat à l'affût de toutes ces odeurs fraîches de la soirée…
Sur la gauche, de la terre et des fleurs, je m’y précipite et dépose avec joie une crotte, que je m’empresse de recouvrir en grattant la terre…
J’explore tout le jardin minutieusement, reniflant tout pour bien mémoriser ce nouveau territoire, que je marque à intervalles réguliers d’un petit jet odorant… je sens l’odeur d’autres chats ici, mais maintenant c’est chez moi.

Soudain des bruits de pas dans l’allée. Il y a un homme, il fume une cigarette en marchant…Je prend mon élan et passe à toute vitesse à coté de lui pour rejoindre l’entrée de l’immeuble.
Je remonte tranquillement jusqu’à l’appartement, satisfait de ma petite excursion.
La porte est toujours entrouverte, je rentre et file dans la cuisine manger quelques croquettes. Elles ont ramolli à force de rester toute la journée à l’air libre dans le bol… berk…

Je retourne me coucher en boule sur le lit de Sacha. Petit à petit je m’habitue au bruit et à la musique, et je m’endors sans autre pensée.
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